Vous allez découvrir ici mon caractère « un brin aventurière » à travers ce nouvel article qui va parler de mon expérience de l’Urbex.

Photographe avide de découverte, d’adrénaline et sans doute un peu rebelle dans l’âme, j’aime troquer régulièrement mon quotidien de photographe lifestyle contre des escapades qui ne manque pas de piquant. L’urbex, c’est l’exploration de lieux abandonnés par l’homme et il en existe plein à travers le monde.

Grâce au bouche à oreille, des promenades extérieurs et des recherches sur Google Map, moi et deux compères arrivons à dénichez divers lieux d’exploration. Mais l’Urbex ce n’est pas une simple promenade. Non, il s’agit d’une pratique qui peut s’avérer dangereuse et mieux vaut être accompagné. Pénétrer un lieu abandonné implique des risques d’accidents, voire de mauvaises rencontres. Il faut toujours prendre des précautions lorsque l’on rentre dans un bâtiment. Si l’on voit un plafond effondré, on ne monte pas à l’étage. Il faut faire attention où l’on met les pieds (donc oui, on évite de mettre sa plus belle paire de chaussures) et aux divers éboulements qui peuvent avoir lieu suivant les endroits.

Un livre sur une table, un album photo avec des clichés d’époque, des vieux journaux… Il s’agit de ce genre de petits éléments trouvés sur place qui donnent une impression que le temps s’est arrêté. J’aime beaucoup l’esthétisme qui se dégage de ces lieux et à chaque fois c’est une nouvelle ambiance. Ces images montrent aussi la futilité des biens matériels de l’homme, quand la nature reprend ses droits. Parfois on ne comprend pas pourquoi de tels lieux on été abandonnés, on se pose plein de question, j’aime chercher des réponses comme une sorte d’inspectrice à l’affût du moindre indice…

Merci à Marie & Tanguy, ce couple d’aventuriers, que j’accompagne dans leurs expéditions urbaines.